Eléa Machillot – DUT GEII 2020-2022


Informatique & alternance : le combo parfait d’Éléa
Rester dans la théorie, très peu pour elle : dès son entrée en DUT GEII, Éléa rêvait de mettre en pratique ses connaissances. L’alternance a été pour elle une révélation, au point qu’elle a souhaité continuer sur cette voie en école d’ingénieur. Avec un pied dans le monde professionnel depuis maintenant 4 ans, une chose est sûre : elle n’aura aucun mal à se faire une place sur le marché du travail !
Pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel ?
J’ai d'abord fait un BAC S option sciences de l’ingénieur au lycée Henri Parriat, à Montceau-les-Mines. L’IUT du Creusot était une option qui pouvait me correspondre au niveau des formations, et qui avait l’avantage d’être proche. En plus, ma sœur y était allée avant moi, en DUT TC, et m’en a toujours parlé comme des meilleures années de sa vie.
J’avais donc un bon a priori, qui s’est confirmé lorsque je me suis rendue aux portes ouvertes. Au lycée, j’avais abordé le sujet de l’informatique industrielle, qui m’avait bien plu – je me suis donc orientée en DUT GEII.
Je n'avais pas envie de me limiter à la théorie, je voulais faire de la pratique. Le DUT GEII a tout à fait répondu à mes attentes sur ce point. Il m’a aussi appris à être rigoureuse, à jongler entre les devoirs, les examens et l’alternance.
Cette dernière a été un gros point fort de ma formation à l’IUT. Déjà, parce que nous n’étions qu’une petite quinzaine à choisir l’alternance en 2ème année – cet effectif réduit nous a permis d’avoir des liens plus forts entre nous, et avec nos enseignants. Il faut dire qu’en première année, nous étions 60 ! Ensuite, parce que ces premiers pas en entreprise ont été très enrichissants pour moi – j’y ai notamment découvert le côté “relations humaines” du monde de travail.
J’ai fait mon alternance chez Novium, à Saint-Vallier. Mon cousin, qui travaillait là-bas, m’a transmis l’offre – j’ai postulé, et j’ai été prise ! Novium, c’est une entreprise spécialisée dans la construction d’engins spéciaux, principalement dans le domaine du ferroviaire. Par exemple, des machines pour changer les rails, pour désherber les voies… Chez eux, je m’occupais de développer l’automatisation, en gérant un projet de système embarqué de diagnostics. Cette expérience s’est très bien passée, et encore aujourd’hui, je garde le contact avec mon tuteur de l’époque.
Un autre souvenir marquant de mes années à l’IUT, c’est ma participation à un concours d’éloquence. Il avait été organisé par l’association AES du Centre Universitaire Condorcet, mais était ouvert à tous les étudiants du campus. J’ai eu envie d’y participer, car je regardais alors beaucoup de vidéos de grands concours d’éloquence parisiens. J’ai postulé en envoyant une vidéo, et j’ai été retenu parmi la trentaine de participants ! Nous étions 6 en finale, avec des sujets reçus un mois à l’avance. J’ai choisi la question “Est-ce que la lumière du frigo reste allumé lorsqu’on ferme celui-ci?” – il fallait faire un discours de 15 à 20 minutes, ce n’était pas évident ! Je me suis beaucoup entrainée avec notre enseignante d’expression-communication, Catherine Viggiano. Avant ça, l’oral n’était pas mon point fort ; ça m’a permis de beaucoup évoluer. Je suis finalement arrivée 2ème.
Après l’IUT, je savais que je voulais poursuivre mes études, tout en restant en alternance. L’IUT nous avait transmis un mail renvoyant à une plateforme où nous pouvions nous inscrire à plusieurs écoles d’ingénieurs. J’ai finalement opté pour la CPE Lyon – de son nom complet, l’Ecole Supérieur de Chimie Physique Electronique de Lyon – car elle proposait un cycle d’ingénieur “Informatique et réseaux de communication”. L’informatique me plaisait beaucoup, et j’avais envie de voir ce qui existait au-delà de l’informatique industrielle.
Et maintenant, où en êtes-vous ?
Actuellement, je termine ma dernière année d’études, toujours à CPE Lyon. Je suis également cheffe de projet en alternance chez RTE.
L’école d’ingénieur était très différente du DUT, et j’avoue que ma première année n’a pas été facile ! Passer de l'informatique industrielle à l’informatique générale ne se fait pas en un claquement de doigts, et j’ai dû beaucoup travailler pour combler mes lacunes. Depuis que je me suis orientée vers la robotique, ça va mieux, il y a beaucoup de points communs avec l’informatique industrielle.
À mon entrée en école d’ingénieur, je savais que je ne voulais pas revenir à de la formation initiale, et je me suis donc mis en quête d’une alternance. J’avais vu l’offre de RTE sur le site de mon école, dans la bibliothèque d’offres. Un entretien téléphonique plus tard, j’étais prise !
Aujourd’hui, ma mission principale chez eux est de déployer les nouvelles versions d’une application partout en France. Sans trop rentrer dans les détails techniques, il s’agit d’une application essentielle au bon fonctionnement du réseau électrique français. Elle doit donc répondre à de nombreuses normes, et est étroitement encadrée.
Entre ma 4ème et ma 5ème année d’études, j’ai eu l’opportunité d’aller faire un stage de 3 mois en Colombie, à Bogota. Je travaillais à l’Universidad de Los Andes, pour créer un module d’intelligence artificielle. Ça m’a permis de diversifier mes expériences professionnelles, tout en voyageant !
Une fois mon diplôme en poche, j’ai prévu de passer le CAPET, pour devenir enseignante. À la rentrée, je vais postuler comme enseignante contractuelle, pour me faire une expérience tout en préparant le concours en parallèle. C’est une idée que j’avais en tête depuis un moment…mais il me fallait de toute façon un BAC +5 pour enseigner. Intégrer CPE Lyon m’a permis d’atteindre cet objectif tout en suivant des études qui me plaisaient. Mon objectif à terme est d’enseigner en IUT – comme quoi, j’en garde vraiment de bons souvenirs !
À qui recommanderiez-vous le BUT GEII ? Et que conseillez-vous aux étudiants actuellement à l’IUT ?
Je pense que le BUT GEII peut plaire à toutes les personnes qui s’intéressent aux nouvelles technologies, aux technologies en général, et à l’informatique. C’est une formation très complète, qui permet de comprendre comment fonctionne les choses du micro jusqu’au macro. Attention, de bonnes bases en mathématiques sont importantes, notamment pour la partie électricité.
À ceux qui sont déjà étudiants à l’IUT, je conseille fortement de s’engager dans la vie associative. Pour moi, c’est ça qui réunit les étudiants. J’ai beaucoup de regrets concernant mes propres années à l’IUT – j’avais rejoint l’association AC/DC, mais nous sortions tout juste du Covid, avions une caisse en négatif, et n’avons pas pu faire grand-chose pour les autres étudiants. Donc si vous en avez l’opportunité, foncez !
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Informatique & alternance : le combo parfait d’Éléa
Rester dans la théorie, très peu pour elle : dès son entrée en DUT GEII, Éléa rêvait de mettre en pratique ses connaissances. L’alternance a été pour elle une révélation, au point qu’elle a souhaité continuer sur cette voie en école d’ingénieur. Avec un pied dans le monde professionnel depuis maintenant 4 ans, une chose est sûre : elle n’aura aucun mal à se faire une place sur le marché du travail !
Pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel ?
J’ai d'abord fait un BAC S option sciences de l’ingénieur au lycée Henri Parriat, à Montceau-les-Mines. L’IUT du Creusot était une option qui pouvait me correspondre au niveau des formations, et qui avait l’avantage d’être proche. En plus, ma sœur y était allée avant moi, en DUT TC, et m’en a toujours parlé comme des meilleures années de sa vie.
J’avais donc un bon a priori, qui s’est confirmé lorsque je me suis rendue aux portes ouvertes. Au lycée, j’avais abordé le sujet de l’informatique industrielle, qui m’avait bien plu – je me suis donc orientée en DUT GEII.
Je n'avais pas envie de me limiter à la théorie, je voulais faire de la pratique. Le DUT GEII a tout à fait répondu à mes attentes sur ce point. Il m’a aussi appris à être rigoureuse, à jongler entre les devoirs, les examens et l’alternance.
Cette dernière a été un gros point fort de ma formation à l’IUT. Déjà, parce que nous n’étions qu’une petite quinzaine à choisir l’alternance en 2ème année - cet effectif réduit nous a permis d’avoir des liens plus forts entre nous, et avec nos enseignants. Il faut dire qu’en première année, nous étions 60 ! Ensuite, parce que ces premiers pas en entreprise ont été très enrichissants pour moi – j’y ai notamment découvert le côté “relations humaines” du monde de travail.
J’ai fait mon alternance chez Novium, à Saint-Vallier. Mon cousin, qui travaillait là-bas, m’a transmis l’offre - j’ai postulé, et j’ai été prise ! Novium, c’est une entreprise spécialisée dans la construction d’engins spéciaux, principalement dans le domaine du ferroviaire. Par exemple, des machines pour changer les rails, pour désherber les voies... Chez eux, je m’occupais de développer l’automatisation, en gérant un projet de système embarqué de diagnostics. Cette expérience s’est très bien passée, et encore aujourd’hui, je garde le contact avec mon tuteur de l’époque.
Un autre souvenir marquant de mes années à l’IUT, c’est ma participation à un concours d’éloquence. Il avait été organisé par l’association AES du Centre Universitaire Condorcet, mais était ouvert à tous les étudiants du campus. J’ai eu envie d’y participer, car je regardais alors beaucoup de vidéos de grands concours d’éloquence parisiens. J’ai postulé en envoyant une vidéo, et j’ai été retenu parmi la trentaine de participants ! Nous étions 6 en finale, avec des sujets reçus un mois à l’avance. J’ai choisi la question “Est-ce que la lumière du frigo reste allumé lorsqu’on ferme celui-ci?” - il fallait faire un discours de 15 à 20 minutes, ce n’était pas évident ! Je me suis beaucoup entrainée avec notre enseignante d’expression-communication, Catherine Viggiano. Avant ça, l’oral n’était pas mon point fort ; ça m’a permis de beaucoup évoluer. Je suis finalement arrivée 2ème.
Après l’IUT, je savais que je voulais poursuivre mes études, tout en restant en alternance. L’IUT nous avait transmis un mail renvoyant à une plateforme où nous pouvions nous inscrire à plusieurs écoles d’ingénieurs. J’ai finalement opté pour la CPE Lyon – de son nom complet, l’Ecole Supérieur de Chimie Physique Electronique de Lyon – car elle proposait un cycle d’ingénieur “Informatique et réseaux de communication”. L’informatique me plaisait beaucoup, et j’avais envie de voir ce qui existait au-delà de l’informatique industrielle.
Et maintenant, où en êtes-vous ?
Actuellement, je termine ma dernière année d’études, toujours à CPE Lyon. Je suis également cheffe de projet en alternance chez RTE.
L’école d’ingénieur était très différente du DUT, et j’avoue que ma première année n’a pas été facile ! Passer de l'informatique industrielle à l’informatique générale ne se fait pas en un claquement de doigts, et j’ai dû beaucoup travailler pour combler mes lacunes. Depuis que je me suis orientée vers la robotique, ça va mieux, il y a beaucoup de points communs avec l’informatique industrielle.
À mon entrée en école d’ingénieur, je savais que je ne voulais pas revenir à de la formation initiale, et je me suis donc mis en quête d’une alternance. J’avais vu l’offre de RTE sur le site de mon école, dans la bibliothèque d’offres. Un entretien téléphonique plus tard, j’étais prise !
Aujourd’hui, ma mission principale chez eux est de déployer les nouvelles versions d’une application partout en France. Sans trop rentrer dans les détails techniques, il s’agit d’une application essentielle au bon fonctionnement du réseau électrique français. Elle doit donc répondre à de nombreuses normes, et est étroitement encadrée.
Entre ma 4ème et ma 5ème année d’études, j’ai eu l’opportunité d’aller faire un stage de 3 mois en Colombie, à Bogota. Je travaillais à l’Universidad de Los Andes, pour créer un module d’intelligence artificielle. Ça m’a permis de diversifier mes expériences professionnelles, tout en voyageant !
Une fois mon diplôme en poche, j’ai prévu de passer le CAPET, pour devenir enseignante. À la rentrée, je vais postuler comme enseignante contractuelle, pour me faire une expérience tout en préparant le concours en parallèle. C’est une idée que j’avais en tête depuis un moment…mais il me fallait de toute façon un BAC +5 pour enseigner. Intégrer CPE Lyon m’a permis d’atteindre cet objectif tout en suivant des études qui me plaisaient. Mon objectif à terme est d’enseigner en IUT – comme quoi, j’en garde vraiment de bons souvenirs !
À qui recommanderiez-vous le BUT GEII ? Et que conseillez-vous aux étudiants actuellement à l’IUT ?
Je pense que le BUT GEII peut plaire à toutes les personnes qui s’intéressent aux nouvelles technologies, aux technologies en général, et à l’informatique. C’est une formation très complète, qui permet de comprendre comment fonctionne les choses du micro jusqu’au macro. Attention, de bonnes bases en mathématiques sont importantes, notamment pour la partie électricité.
À ceux qui sont déjà étudiants à l’IUT, je conseille fortement de s’engager dans la vie associative. Pour moi, c’est ça qui réunit les étudiants. J’ai beaucoup de regrets concernant mes propres années à l’IUT - j’avais rejoint l’association AC/DC, mais nous sortions tout juste du Covid, avions une caisse en négatif, et n’avons pas pu faire grand-chose pour les autres étudiants. Donc si vous en avez l’opportunité, foncez !
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